mercredi 23 octobre 2013

Les totems de Saint-Pierre



Sous l'impulsion de la Région Martinique, dans le cadre du projet "Grand Saint-Pierre", 32 totems ont été érigés à l'entrée de la ville.
Pour ceux qui ne savent pas, St Pierre ex-capitale économique et culturelle de la Martinique a été anéantie avec ses 30 000 habitants, par l'éruption de la Montagne Pelée en 1902. Depuis St pierre n'est plus qu'un bourg languissant que le soleil de l'après-midi écrase dans une torpeur dont il semble prisonnier.

Un projet ambitieux, promu par le Conseil Régional, et animé par l'écrivain Patrick Chamoiseau,  tente de rompre le sort et réveiller la ville. Le challenge est immense: comment re-dynamiser un bourg de 4.500 habitants vivotant sur les structures et les ruines d'une ville de 30.000 habitants.

Le réveil de Saint -Pierre a été placé sous la protection bienveillante de 32 totems, dont l'installation a été inaugurée le 28 septembre dernier. Tous ont été placés sur l'accès principal de la ville.
Ce projet artistique a été conçu par l'architecte paysagiste Thierry Huau qui a fait appel à huit artistes, quatre martiniquais, un martiniquais de coeur, un guadeloupéen d'adoption, une dominicaine et une vénézuélienne.

C'est le résultat de cette production artistique que je vous montre aujourd'hui, qui est un acte qui marque une volonté et en même temps se veut être un signal du réveil de St Pierre. Tout cela ne laisse pas indifférent et j'attends vos commentaires.
























































(Le lélé est une sorte de mixer manuel dont se servaient les cuisinières autrefois.)





La photo qui suit a été prise entre les totems de Valère et ceux de Piquet, dans un terrain remplis de ruines , envahi par la végétation, clos de murs bas en maçonnerie. Cette parcelle est habitée-squattée dans des conditions plus que misérables. Le bassin est alimenté par le tuyau vert sur la gauche, le savon de Marseille sur le bord de la margelle sert à la lessive, à la vaisselle et surement à la toilette. Vue par le petit bout de la lorgnette voici l'illustration d'un des nombreux problèmes auxquels le projet du Grand Saint Pierre devra apporter des solutions durables.






vendredi 18 octobre 2013

Coblence




Ceci n'est pas un reportage sur Coblence, juste quelques impressions photographiques, zapping de mon bref séjour de 22 au 24 septembre.


Coblence ville moderniste.

Située au confluent du Rhin et de la Moselle, Coblence possède de grands espaces de promenade le long des deux fleuves, où on peut flaner, prendre un verre, diner, ou prendre un bateau pour une croisière fluviale.

Suite aux bombardements de la seconde guerre mondiale des quartiers anciens ont été reconstruits à l'identique.
Ci-dessus un faux immeuble ancien datant de 1976. 


Les stolpersteine  ( les pavés de la mémoire) sur les trottoirs de Coblence tentent d'assurer le devoir de mémoire du passé nazi et de ses déportations, ceci à l'initiative de l'artiste berlinois Gunter Demnig. N'oubliez pas de consulter le lien que je vous ai mis.
Dans une auberge traditionnelle.

Mangeurs de saucisses dans une rue piétonne à la pause de midi. Pour 3€, on peut avoir une boisson et un pain à la saucisse et se restaurer, chose impossible en Martinique.

J'ai sacrifié à la coutume locale, voracement direz vous!

jeudi 17 octobre 2013

Photo du jour


L'extrémité sud de la Martinique vue du morne Acca

Sur la ligne d'horizon à droite on aperçoit le profil estompé de l'ile de Sainte Lucie.

mercredi 16 octobre 2013

lundi 14 octobre 2013

Première sortie photo



Je me suis inscrit à l'atelier photo du centre culturel du Lamentin.  Après deux séances théoriques, nous avons fait notre première sortie de terrain samedi. Le site choisi était Coeur Bouliki, station forestière au coeur de la Martinique des mornes, traversée par la Rivière Blanche.

L'objectif de cette première sortie était de mettre en application les notions élémentaires de bonne exposition, de mettre en oeuvre la notion de profondeur de champ, et de se servir de la vitesse pour figer un mouvement ou au contraire rendre compte du mouvement.
Corrélativement nos deux moniteurs vérifiaient que tout le monde avait les bases  de l'utilisation en manuel de son appareil et faisait bon usage de l'échelle d'exposition. Cet usage est beaucoup plus facile sur les réflex experts qui possèdent deux molettes, une dédiée à l'ouverture et l'autre à la vitesse comme c'est le cas sur mon K5 Pentax.

Voici quelques images de cette sortie sympathique et qui suscita l'enthousiasme de tout le groupe.

Jean-Marc et Marius, nos deux moniteurs nous donnent les instructions et objectifs de cette première sortie.
Première recommandation, comme le temps est couvert et à la pluie, tous les appareils doivent être réglés sur 400 iso.

Premier exercice, isoler le sujet en utilisant la plus grande ouverture:



Ces trois photos ont été prises à f:5,6 ouverture maximale de mon objectif à 55 mm.

Deuxième exercice, montrer le mouvement ou le figer en jouant sur la vitesse:

Photo prise au 160 ème de seconde. J'aurais dû monter plus haut en vitesse pour mieux figer le mouvement de l'eau.

Prise au 15 ème de seconde.
D'autres clichés:
Apprentis photographes en plein exercice.
La traversée du gué.

Des mahoganis qui donnent un bois d'acajou rose.

Après la pluie.