mardi 3 décembre 2013

Cappella Sistina

 Ceci est mon dernier billet sur mon séjour à Rome. Il m'était inconcevable de venir à Rome et de ne pas me rendre à la Chapelle Sixtine afin de voir les fresques de Michel- Ange. Depuis qu'elles ont été restaurées j'en rèvais. Voila c'est fait. Mais les voir n'est pas une sinécure et c'est aussi une grande frustration.
En effet pour les voir il faut visiter les musées du Vatican qui sont d'une très grande richesse car on peut y admirer aussi bien les stanzes de Raphaël, que des oeuvres plus modernes ou des sculptures grecques d'une grande beauté, notamment le groupe de Laocoon qui de l'avis de tous est l'expression la plus aboutie du génie des sculpteurs grecs.


Mais pour avoir accès à ces chefs d'oeuvre, il faut affronter des queues longues et fatigantes, accepter d'être pris dans le flot des touristes telle une sardine au milieu du banc.




En plus des chefs d'oeuvre nous avons également admiré beaucoup de nuques!


Une fois arrivé à l'entrée de la Chapelle Sixtine, un cerbère vérifie que les appareils photos sont éteints et rangés, et on pénètre enfin dans le saint des saints, et c'est une grande joie mêlée d'une grande frustration, car on est parqué dans le centre de la Chapelle sombre et on nous assène un solennel, lugubre et tonitruant "SILENCIO!", et on peut enfin admirer l'oeuvre de Michel-Ange. Mais cela est de courte durée car le flot continu des visiteurs vous pousse inexorablement au bout de quelques brèves minutes vers la sortie. Malgré l'interdiction de photographier j'ai réussi à repartir avec un souvenir de ce moment. En effet après avoir mis mon appareil sur la position automatique, du fond de mon sac je fis trois clichés du plafond, au jugé, que voici. Elles ne serviraient pas à illustrer un livre d'art, mais elles montrent bien l'ampleur et la puissance créatrice de Michel-Ange. (iso 3200/ f 4,5 / v 0,40s, Pentax 18/55 à 35mm)





Une fois sortis bien fatigués, il nous restait à mon épouse et moi à visiter la basilique St Pierre. Mais devant la longue queue qu'il fallait à nouveau affronter, nous nous sommes contentés de l'admirer de l'extérieur.




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