vendredi 31 juillet 2015

Tour des yoles 2015. Prologue



Comme je vous l'ai dit dans mon billet précédent du 26 juillet, n'ayant pas de réflex opérationnel, je vous livre un reportage photo sur le prologue du 31ième tour de la Martinique des yoles, réalisé avec mon compact de secours.


La plupart des embarcations arrivent sur camion avec leur stock de mâts, de vergues et de voiles. Elles sont mise à l'eau sur le front de mer du Robert, point de départ et d'arrivée de la compétition.





L'ensemble, mât, voile, vergue est gréé au sol. La vergue est ici une grande livarde en bambou.




Les yoles sont couchées sur le flanc pour leur matage.
Pour tout changement de voile éventuel c'est un ensemble mât, vergue, voile qui est changé. Sur ce type de voilier traditionnel, il n'y a pas de système de réduction de voilure. Le choix de la surface de voilure en fonction des prévisions météo, est donc stratégique avant même le départ de la course. Elles disposent d'un choix de voiles allant de 32 mètres carrés à plus de 60 mètres  carrés.  




Après le matage, les coques sont vidées de l'eau embarquée et remises à flot.


Une fois l'embarcation complètement armée elle est maintenue en équilibre par les équipiers . Ce type d'embarcation n'a aucune stabilité quand elle est matée. Le couple de redressement est proche de zéro et le couple de chavirage lui, a grimpé à une vitesse exponentielle. Elle est équilibrée par la force du vent qui la fait avancer et les nombreux équipiers en rappel à l'extérieur de la coque, sur leurs bois dressés. Ce précieux équilibre qui dépend de la force du vent, de l'état de la mer, du choix de la voilure et de la dextérité de l'équipage, peut être à tout moment rompu, et quand cela arrive le déssalage est inexorable.



Toutes les yoles sont armées et prêtes à s'aligner pour le départ qui a toujours lieu à la côte.


Les yoles alignées attendent le coup de corne du départ. Pour éviter tout faux départ elles sont maintenues en place par les équipiers non embarqués et les membres de leur staff respectif 

Le départ est donné, elles sont groupées pour l'instant.



En fin de course les "mapipi", c'est à dire les majors, souvent mieux équipées et surentrainées, mènent la ronde. Nous avons droit aujourd'hui, pour la plus grande joie des milliers de spectateurs présents, à un match-racing entre deux favoris, UFR et Brasserie Lorraine. Sur la photo ci-dessous, UFR en position favorable sous le vent passe Brasserie Lorraine. Mais au virement de la bouée à venir, Brasserie Lorraine reprend l'avantage jusqu'au franchissement de la ligne d'arrivée.




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